dimanche 25 mars 2012

Un nouveau voyage.

Je ne pense pas qu'il y ait encore une âme qui vive dans les environs, mais dans le cas contraire, si vous ne m'avez pas encore oubliée, peut-être désireriez vous me suivre à nouveau dans une nouvelle aventure au fil de la plume.


Aux reprises, j'ai toujours préféré les nouveaux départs.

Au plaisir de vous revoir.

Merci à tous ceux qui ont pu me suivre dans ces eaux-ci, et merci à ce refuge d'avoir joué son rôle comme il se doit.

mercredi 28 avril 2010

Cold Water.

La vie est une succession d'émotions, aussi variées que les couleurs d'un coucher de soleil, aussi différentes dans leurs similitudes qu'une fleur comparée à sa voisine. Elles peuvent pousser sur le même arbre, parfois sur la même branche, et sembler identiques, mais l'on trouvera toujours quelque chose pour les différencier.

Mais parfois, une fleur vous fera peut-être penser à une autre. Un regard vous plongera dans celui d'autres yeux, d'un autre temps. Souvenir.

La vie est un cours d'eau, parfois torrentiel, parfois calme comme un long fleuve paisible. Dans ses eaux, vous croiserez des feuilles mortes, des branches, des pétales. Des troncs d'arbre.
Tout dépendra de la saison, du temps qu'il fait.

Et la probabilité de croiser plusieurs arbres morts augmentera de manière ostentatoire si vous êtes en pleine tempête.
Ne soyez donc pas étonnés si des barrages temporaires viennent se former, coincés entre des rochers. Il ne servira à rien de vouloir le forcer tout de suite, peut-être qu'avec le temps, de plus douces vagues viendront les déloger.



Une main crispée s'ouvre petit à petit, et laisse entrevoir entre ses doigts la texture de quelques pétales fanées. Dans un geste ample, le bras s'élève vers le ciel, les souvenirs d'une fleur décollent avec le vent et s'élancent dans un tourbillon, avant de choir, doucement, à la surface de l'eau. Un écho fait se dessiner de multiples cercles qui deviennent flous, puis disparaissent.

lundi 19 avril 2010

Cinq centimètres par seconde. C’est à cette vitesse que tombe une pétale de fleur de cerisier.


 Le bout du tunnel, vraiment. Mon Dieu, c'est magnifique. Comme si j'étais en train de courir sur une pente de plus en plus abrupte. A bout de souffle, mais avec toute la motivation qu'il m'est possible d'avoir. 

Je me répète mais ça me fait tellement plaisir. Et je me rends compte que c'est vraiment cette fac qui pèse le plus sur mon moral, quand je vois le poids qui s'en va, au fur et à mesure que la sortie approche. Je la vois, la lumière ! Et même les cours restants se désagrègent, se terminent les uns après les autres. Aujourd'hui, cours annulé après une demi-heure d'attente, mardi et mercredi, liberté ! 

C'est un de ses sauts qu'on peut se permettre quand on court sur une pente, histoire d'avoir l'impression de voler 1/10ème de seconde, et de retomber avec encore plus d'élan. Onze jours. Et même plus besoin de rester manger là-bas jusqu'à la fin, je peux rentrer directement chez moi, et même marcher sous le soleil de plomb de midi ne me fait plus peur, les maux de têtes s'envolent quand, ouvrant la porte de l'appartement, apercevant ma maman, refermant la porte, je respire sans pression. Je souris même.

Mais je rêve où mon article est presque joyeux ? Ça faisait tellement longtemps... On peut écrire quand on est content, oui. Je n'y croyais pas mais en fait si, car si la tristesse peut se transmettre par ce biais, je suis sûre qu'on peut réussir de la même manière à faire sourire ou donner chaud au coeur à notre lecteur. Je n'en suis pas encore là, mais j'apprendrais.

J'ai même tiré les joues de deux de mes ... amis ... "potes" [ ahahaha compotes. Jeu de mot ignoble. Pardon. ] ... camarades. A la Fac.
C'est un exploit, vraiment. C'est comme quand un chat vous montre le dos, c'est une preuve de confiance, pour ma part quand je tire les joues c'est que je suis assez à l'aise avec ma cible la personne pour le faire. Hein Roxy ? [ et la sale Moot made in Australia aussi d'ailleurs ]

Mais je ne me suis pas attachée, hey ! Je partirais le coeur vraiment léger, parce qu'ils ne me manqueront pas, surtout qu'en plus l'un d'eux retourne à Toulouse. 
Même pas peur, je me suis pas faite avoir sur ce coup-ci \o/ 
On peut donc apprécier quelqu'un sans s'attacher, on peut lui parler, lui sourire et le taquiner sans que son absence ne nous fasse mal, d'une quelconque façon. Enfin.

Ma corde de funambule vacille encore un peu, mais ses secousses s'atténuent au fur et à mesure, de plus en plus vite. Et j'arrive au bout, alors ça aide, forcément.

J'ai donc également commencé à reprendre le contrôle de mes sentiments, et qu'est-ce-que ça fait du bien.
C'est comme saisir les brides d'un cheval fou et le faire ralentir tout doucement, jusqu'à son arrêt complet.

Un soupir. 

Une brise qui fait voleter l'ultime fleur d'un cerisier avant de la déposer avec une infinie douceur entre des pierres grises.

L'Hiver Austral commence à nous rendre des visites nocturnes, à me souffler des idées de fraicheur dans le cou pendant mon sommeil.
Le froid de l'hémisphère Sud est en route, et coïncide étrangement avec la remontée de mon humeur.

J'vais peut-être vraiment survivre à tout ça en fait. C'est clair que ça va pas durer, ça va forcément s'arrêter mais bon, j'ai quand même le temps de profiter, et de voir venir.

J'aime cet article parce que là, tout de suite, si on me demandait " Comment ça va ? ", 
je pourrais sans mentir répondre " Bien. "

Have an Ice Day ♫

mardi 13 avril 2010

Attendez moi aux premières lueurs du 5ème jour, à l'Aube, regardez à l'Est...




Finalement, j'en vois le bout. Plus que 17 jours avant la fin de cette comédie, de cette splendide farce à laquelle je me rends tous les jours, ou presque. 
Certains cours se sont achevés, un seul pourrait potentiellement me manquer, le reste m'importe autant qu'un sachet plastique emporté par le vent.

J'ai beaucoup appris me concernant ces derniers temps, j'ai encore cerné certaines de mes faiblesses, dans différents domaines, dans différents contacts avec les gens qui m'entourent.

Mais de la même manière, j'ai gagné un peu d'expérience, dans ce qui semble être une bande-annonce du magnifique Monde du Travail.

J'ai compris que la gentillesse est aujourd'hui connue sous le nom de "connerie", et j'ai assez d'amour-propre pour ne pas me faire considérer comme cela. 
Je pourrais certes devenir un monstre d'hypocrisie.

Mais c'est tellement à l'opposé de ce que je suis, que je vais plutôt privilégier un monstre de froideur et d'indifférence. J'ai du mal encore, je galère pas mal quand il s'agit de dire "non" ou de ne pas laisser les sentiments prendre le dessus.
Mais je sais également que je fonctionne en dualité, qu'une fois que j'aurais trouvé le foutu levier pour remonter le pont-levis, il ne devrait pas s'abaisser avant un bon moment.

Concernant mes escapades dans le Monde d'Azeroth, qui rendent mes apparitions en ces lieux plus clairsemées, elles ne me lassent toujours pas, même si je n'ai pas cet attachement maladif mais temporaire que j'ai pu avoir par le passé. Si on n'apprenait pas de ses erreurs, ce serait quand même triste pas vrai ?

L'immersion est cependant assez plaisante, et m'ouvre certaines perspectives d'histoire, à chaque nouveau personnage que je fais évoluer. 
Blizzard a le sens du détail, et j'aime les gens qui l'ont.

Comme dans ces bandes-dessinées, où des choses se passent même au second plan. J'ai toujours eu une affection particulière pour ces "apartés", ces évènements sous-jacents qui peuvent être ou très visibles ou presque indécelables.

Les gens oublient très souvent qu'un évènement peut engendrer différentes issues, et que ce même évènement peut être une conséquence d'un autre acte. J'aime regarder à la loupe les liens qui se forment entre ces entrées et ses sorties, comparer les portes et faire un bilan.

Mais parfois, le manque de données peut entraîner quelque chose de néfaste, une sorte de compensation, de projection de nos idées ou de nos pensées. 
Communément, on appelle ça " se faire des films ", ou " psychoter " dans certains cas.

Et si vous êtes quelqu'un de pas très net, vos scénarios seront très souvent pessimistes, au point de vous enchaîner à un cycle interminable de pensées noires. C'est pas chouette à vivre.

Contrairement à ce que cet article peut présager, je ne suis pas ( encore ) en mode déprime, pas vraiment. Disons plutôt que je suis absente, que je tente de me recentrer, de trouver un équilibre sur mon fil. Une fois ces 17 jours terminés et les examens qui vont avec, cela devrait être sans doute plus facile, enfin, plutôt après l'affichage des résultats, que j'espère positifs.

Malgré tout, j'ai quand même cette impression persistante d'imposer ma folie à des gens qui au final...

Ne vous imposez jamais à personne, jamais. Dans n'importe quel domaine et situation.
Sinon, en cas de rechute, on vous dira " Mais c'est toi qui est venue me prendre la main, je n'avais rien demandé. "
Jamais. Ne jamais s'imposer. C'est devenu ma hantise.

Cela m'insupporte de me rendre compte qu'au final on ne fait que tolérer ma présence, m'accorder un temps qui n'a jamais été souhaité.

Les gens et leur manière de voir les choses, de ressentir...
Tellement différentes de la mienne, à l'opposé parfois...

En parlant de misanthropie on pense tout de suite à quelqu'un de renfermé, maudissant ses semblables et rejetant toute interaction avec eux.

Mais quelqu'un a-t-il déja pensé à un repli volontaire du à une compréhension impossible ?
Allez savoir.

Sur ce, je vous laisse avec ce tissus d'étrangetés, je m'en vais faire semblant de travailler au zoo à la fac, avec cependant la joie anticipée de revenir tôt à la maison.

Passez une excellente journée, où que vous soyez.

mercredi 17 mars 2010

Show me the way...

Hey, ça faisait longtemps mine de rien.
Je ne sais pas si l'expression " Pas de nouvelles, bonnes nouvelles " a sa place ici, mais étant donné que mis à part la gifle que je me suis ramassée en Maths, rien de bien méchant ne m'est arrivé ces derniers temps, on va admettre ce machin.

Et puis sinon, je joue à WoW. Sisi. Sur Serveur Privé, faut pas déconner non plus.
Ah nan mais chut, je vous entends d'ici, " C'est pour çaaaa " etc, roh, ça fait deux semaines que je joue
et je suis que level 34. Donc Na.

Je ferais sûrement mon compte-rendu à l'occasion. Quand j'aurais pas la flemme ><

Mon envie d'écrire est assez volage ces derniers temps, parfois elle vient m'effleurer, me fait ouvrir un document Wordpad ou prendre une feuille et un stylo, puis elle s'évade en riant.
Et puis parfois... parfois. Elle me pousse à écrire des choses que j'aurais eu certainement du mal à admettre, ne serait-ce qu'à moi-même.

Mon vieux Navire s'est aventuré dans d'étranges eaux, et le chemin du retour semble invisible.
Un Maelström tourmenté me fait dériver vers des horizons inconnus, je me demande où il me fera échouer, et si j'en sortirai indemne.

J'ai un peu peur aussi, je dois l'admettre. Il y a une solitude particulière qui plane aux alentours, tel un récif.

La seule boussole disponible est enfermée dans ma poitrine, et ne semble pas forcément vouloir voguer vers des eaux plus calmes. Je déteste perdre le contrôle de cette manière.

Mais malgré tout, une certaine sérénité vient gonfler les voiles de mon vieux bateau, un soulagement certain. Et puis il n'y a eu aucun dommage à vue d'oeil, du moins, pas pour le moment.

Au final, il se peut que tout ceci ne soit qu'un mirage, mais malgré tout, je continue ma traversée, dans l'espoir d'atteindre des rivages plus sympathiques.





Il pleut dehors.
~ Home Sweet Home. ~




Even in the midst of flowing time, oppression spins round and round.
I can't even see the heart that's leaving me, didn't you know?

I can't even get myself to move, slipping through the cracks of time.
I don't know anything about what's around me, I'm just me and no more.

Am I dreaming? Or seeing nothing? My words are useless even if I speak.
I'm just tired of being sad, I should go on without feeling anything.

Even if you give me the words I'm at a loss for, my heart just won't pay attention.
If I can move, if everything changes, it will go dark.

Is there a future for someone like me? Will I still exist in a world like this?
Is this painful? Is it sad? Not even knowing myself.

I'm just tired even of walking, I don't even understand people.
If someone like me can change, if I change, it will turn white.

Even in the midst of flowing time, oppression spins round and round.
I can't even see the heart that's leaving me, didn't you know?

I can't even get myself to move, slipping through the cracks of time.
I don't know anything about what's around me, I'm just me and no more.

Am I dreaming? Or seeing nothing? My words are useless even if I speak.
I'm just tired of being sad, I should go on without feeling anything.

Even if you give me the words I'm at a loss for, my heart just won't pay attention.
If I can move, if everything changes, it will go dark.

Is there a future to come out of this useless time? Will I exist in a place like this?
If I wanted to tell you what kind of person I am, the words I'd use would be "good for nothing."

Will I exist in a place like this? Will I exist in a time like this?
If someone like me can change, if I change, it will turn white.

Am I dreaming now? Or seeing nothing? My words are useless even if I speak.
I'm just tired of being sad, I should go on without feeling anything.

Even if you give me the words I'm at a loss for, my heart just won't pay attention.
If I can move, if everything changes, it will all go dark.

If I move, if I move, everything will break, everything will break.
If I'm sad, if I'm sad, will my heart be able to turn white?

I still know nothing about you, about me, about anything.
If I can open my heavy eyelids, if I break everything, turn black!!


Photo: http://juliedewaroquier.com/

mardi 23 février 2010

Bonjour, comment allez-vous ?

13:13.

Cette mini-fièvre, combinée à la grippe et au mal de gorge, me procure une sensation d'engourdissement, comme si j'évoluais dans un brouillard bien dense.



Mes yeux sont assez brillants et évitent tout contact prolongé avec une lumière trop vive.
Étrangement, tout cela me donne l'impression que mes sensations se sont exacerbées, que ce soit par le toucher, l'ouïe...

J'ai froid. J'ai chaud.

Je ressens tous mes os.

Les yeux dans le vague, errant parmi les rayonnages de la BU, je mâchouille mon chewing-gum menthe d'un air absent.

J'aurais rêvé avoir un chat, là, sur mes jambes.
Et tant pis pour l'allergie, la sensation d'avoir un petit être ronronnant et affectueux sur les genoux remontrait le moral de n'importe qui.

Je l'aurais emmené dans l'amphi et nous aurions dormi tous les deux.

J'aurais bien aimé avoir quelqu'un à serrer dans mes bras, là, tout de suite.

13:33.

Mes yeux se ferment volontiers de leur propre chef. Je pense que mon classeur fera un excellent oreiller tout à l'heure, histoire de me regen quelques minutes. 

Des murmures se font entendre dans les alentours, quelques groupes de travail, quelques bavards ou bavardes.

Mes mains se reposent sur le clavier Dell noir et je peux ressentir les faibles vibrations de l'ordinateur de même marque, juste à gauche.

Il est bientôt - 1/4, je vais donc me déconnecter, effacer mes traces 3 fois de suite pour être vraiment sûre, et partir d'un air guilleret vers l'amphi over climatisé qui nous attend.

Au revoir lecteur, porte toi bien et passe une bonne journée.

vendredi 19 février 2010

Vale. Vamos.

C'est tellement facile de jouer, de faire croire, de piéger, de tromper. 
Mirage illusoire. 
De quelle couleur sera-t-il cette fois, comment sera sa mimique ?
Orange. Sourire.
Mauve. Indifférence.

La question qui se pose est: 
Combien de masques peut-on porter à la fois avant que les ficelles ne finissent par lâcher ?

Parole. Reste donc un moment dans ma bouche. Laisse ma langue te tourner autour, te tâter et t'analyser avant que tu ne sortes.

Ecriture. Laisse moi donc te peser, t'évaluer avant de t'écrire. Sois légère et élastique, transforme toi en ce que je veux que tu sois, nage sur les courbes de mon masque.
Ils tombent tous dans le panneau, sans exception.
Mais pas les masques.

Je pourrais être l'experte du politiquement correct. Les mots sont si faciles à trouver, ceux que les autres veulent entendre, ceux qu'ils s'attendent à entendre.

En vérité, je pourrais réussir à trouver ma place dans la société si je gardais ces mêmes masques. Je pourrais oui.

Mais un masque permanent s'appelle hypocrisie, et ça... Je n'en veux pas.

Etrange sentiment de savoir qu'au fond, on sait exactement ce qu'il faudrait changer en nous, que ce soit physiquement ou mentalement, pour réussir à rentrer dans le moule.
Etrange sentiment de savoir qu'on pourrait le faire.

Heureux sentiment que de savoir qu'on ne le fera jamais et qu'on emmerde le monde.


" - Et sans lunettes, on peut te voir ?
- Euh, ouais s'tu veux.
- ...
- Ah mais tu pourrais être trop jolie en fait !
- Comment tu dis ça toi ça fait genre elle est moche là
- M'en fous j'assume pleinement
- Nan mais sérieux, pourquoi tu changes pas, tu pourrais être bien !
- Pourquoi faire ?
- ... "

Hein ? Pourquoi faire ?

Ce ne serait qu'un autre masque au final.

L'As et le Fou. Le Fou du Roi est-il vraiment fou ? Joker. 

 L'As est peut-être un Assassin, personne ne le saurait au fond.

Mais l'As de Coeur est un imbécile. Lui il tremble et ne joue pas. Il est Fou. 

Le Roi et ses paires ont enfermé la Reine. A bord d'un bateau de plomb.


En fait, je vais utiliser ces masques de plus en plus.

Ne serait-ce que pour rassurer mes proches, ne serait-ce que pour garder le change, ne serait-ce que pour garder la tête froide et ne pas paniquer.

Ne serait-ce que pour garder mon emprise sur mes sentiments, ne serait-ce que pour effacer ce qui n'a pas lieu d'être, ne serait-ce que pour ne pas sombrer.


Mais il y a un rôle... Un rôle en particulier, que je n'ai aucun mal à interpréter.
Sans masque.
Mais si ce dernier devait avoir une couleur, il serait blanc. J'ignore quelle serait sa mimique, il y en a tant qui conviendraient.
La Folie.

Un sourire en coin. 
Des yeux fixes. 
Des paroles d'apparence creuses mais qui ne veulent rien dire. 
Comme cette phrase.
Mais si en fait, il y a un sens. 
Il est caché. 
Et les liens aussi, les parties du textes. 
S'il y en a. 

Entre Ordre et Chaos, vous trouverez la réponse, ou les réponses, ou le Néant.
Se retrouver est une chose. Ne plus se perdre en est une autre.

Je n'ai aucune crainte à poster tout ceci.
Tout simplement parce que j'ai la certitude qu'aucun d'entre vous n'est en mesure de distinguer le vrai du faux.

Cependant, si la Sympathie peut s'interpréter, l'Affection ne se simule pas.

Un Masque pour les leurrer tous.
Un Masque pour les faire rire, et de mes Ténèbres les éloigner.
Un Masque pour les faire taire et ne rien laisser paraître.
Du coeur de Silver...

Les habitués reconnaîtront.


jeudi 18 février 2010

Bew.

Pas vraiment envie d'écrire.

Alors autant diversifier mes articles et proposer, à défaut de déprimants pavés, des vidéos, comiques, tristes, ou autres.

Je vais inaugurer avec celle-là.

C'est un court métrage [ j'allais écrire "assez court" là, j'ai du mal en ce moment didonc. ]

Un court métrage donc... Bon, regardez, ça vaudra mieux qu'une description foireuse de la chose.




mardi 16 février 2010

Till I Collapse.

Je m'accroche à l'écriture comme un noyé à une corde sortie de nulle part. Je pétris ma tristesse, ma haine et mon envie d'abandonner pour en faire une pâte d'un gâteau abominable. Il n'y a rien de pire que d'être son propre geôlier.

Cette manie de vouloir être ponctuelle, cette horreur du retard, ce sentiment de culpabilité quand je sèche ou quand je sors plus tôt...
Ils m'enfoncent encore plus, c'est malin.
Sans cette discipline que je me suis imposée, jamais je ne remettrai les pieds ici. Oui, ici.

Silver en direct de la BU, bonjour mesdames et messieurs.

Je vais certainement faire fuir mes derniers lecteurs, s'il y en a encore qui se baladent dans les environs, mais au final c'est mon blog, et sa fonction première étant d'amasser certaines de mes humeurs, autant que je me libère.

J'ai deux magnifiques heures de flottement avant un pavé de quatre heures. Superbe. Culpa ou pas, je fous le camp avant la fin, sûr et certain.

Je viens de terminer un pseudo "TD d'Expression", que j'éxècre au plus haut point. Je déteste perdre mon temps de cette façon.
Amertume est une bonne compagnie, je la connais de mieux en mieux.

Il ne pleut pas aujourd'hui.

Voilà, je n'ai déja plus envie d'écrire. La seule corde qui m'est tendue en ces lieux est en train de glisser doucement mais sûrement de ma main. J'ai un livre dans mon sac mais aucune envie de le lire. Encore un peu plus d'une heure à bouffer avant le cours. L'idée de retourner errer dehors me retourne l'estomac.

Je garde le contrôle mais je ne sais pas combien de temps je pourrais tenir. La seule envie que j'ai actuellement est de me rouler sous la table façon Cosette et pleurer très fort. 
Et puis dormir pour oublier.

Lorsque vous sortez de votre sac le déjeuner que votre chère et tendre Maman vous a gentillement préparé, et que la simple vue du papier qui l'accompagne vous fait faire une mini-crise de nostalgie en pensant à la maison, ça devient flippant.

13h00. 60 minutes avant... 4 x 60 minutes = 240 minutes.
J'vais essayer de négocier à 180, ça devrait aller.

Je m'enfonce, merde. Je m'enfonce. 
Si je m'écoutais je sortirais d'ici en hurlant et en courant comme si j'avais le diable à mes trousses.

Jamais je n'ai ressenti pareille solitude. Jamais.
Pourtant je croyais avoir pas mal d'expérience dans le domaine, il faut croire que non et qu'il y a vraiment toujours pire.

Je ne veux plus écrire.

Je veux sortir d'ici mais je n'ai nulle part où aller, aucune destination, aucun lieu de transit. 
Aucun but. 
Rien.

Je vais arrêter ici. Cette fois, mettre mes sentiments à l'écrit semble les exacerber plutôt que me soulager.

Tous ceux qui errent ne sont pas perdus.
Tous ceux qui errent ne sont pas perdus.
Tous ceux qui errent ne sont pas perdus.

Pas perdus.
Non hein ? Je ne suis pas perdue... Non.

J'entends la musique de mon mp3 mais je ne l'écoute plus qu'à demi.

Il est 13h05. Ahaha.

Le truc marrant quand tu tombes, c'est la chute qui semble durer une éternité.



 

dimanche 14 février 2010

O Hi.

 

Je préfère ce genre de couples moi. Iksde.
Je pense que je n'ai même pas besoin de dire le fond de ma pensée sur la St-Lamentin. Valentin, pardon.

Alors, que raconter la veille d'un lundi ? Que je suis motivée ? Que je suis en super forme et que je vais tout péter ? Non.
Je suis tellement blazée que je n'ai même plus la force de râler.
Je vais quand même essayer, allez.

Je graph pas mal en ce moment.
En fait, j'ai l'impression que l'inspiration graphique et littéraire sont deux courants dissemblables.
Ils se croisent parfois, mais la plupart du temps, l'un domine l'autre.

Ce qui fait que lorsque j'écris beaucoup, je ne graphe pas, et vice versa.

HP [ ____                                                 ] 
MP [ ____                                                 ]


J'ai besoin de m'évader encore plus.
Je vais peut-être reprendre Perfect World, même si bon, c'est assez désert.
Remarquez, ce n'est pas tout à fait un souci vu que mon Gameplay a du mal à s'adapter à celui des autres, je solote plus qu'autre chose alors ça devrait aller.
Quoique non en fait.
Quoique si.
Quoique non.

Mon humeur est assez paradoxale ces derniers temps. [ Sans déconner ? ]

Le semestre est un fake en fait, les cours sont censés se terminer le 30 Avril, avec des examens en Mai si j'ai bien capté, et des rattrapages en Juin.
Je n'ai toujours rien capté au système et aux trucs administratifs.
J'avance en Free Style et j'attends de voir ce qui arrive. 
Une sorte de touriste en somme.

Il y a comme un brouillard tout autour de moi, j'ignore où je vais mais je sais précisément où je ne veux pas arriver.
Je ne sais pas si je veux m'agripper plus fort que jamais à mes liens ou si j'ai envie de les lâcher quelque temps.

Je ne sais plus...