mardi 13 avril 2010

Attendez moi aux premières lueurs du 5ème jour, à l'Aube, regardez à l'Est...




Finalement, j'en vois le bout. Plus que 17 jours avant la fin de cette comédie, de cette splendide farce à laquelle je me rends tous les jours, ou presque. 
Certains cours se sont achevés, un seul pourrait potentiellement me manquer, le reste m'importe autant qu'un sachet plastique emporté par le vent.

J'ai beaucoup appris me concernant ces derniers temps, j'ai encore cerné certaines de mes faiblesses, dans différents domaines, dans différents contacts avec les gens qui m'entourent.

Mais de la même manière, j'ai gagné un peu d'expérience, dans ce qui semble être une bande-annonce du magnifique Monde du Travail.

J'ai compris que la gentillesse est aujourd'hui connue sous le nom de "connerie", et j'ai assez d'amour-propre pour ne pas me faire considérer comme cela. 
Je pourrais certes devenir un monstre d'hypocrisie.

Mais c'est tellement à l'opposé de ce que je suis, que je vais plutôt privilégier un monstre de froideur et d'indifférence. J'ai du mal encore, je galère pas mal quand il s'agit de dire "non" ou de ne pas laisser les sentiments prendre le dessus.
Mais je sais également que je fonctionne en dualité, qu'une fois que j'aurais trouvé le foutu levier pour remonter le pont-levis, il ne devrait pas s'abaisser avant un bon moment.

Concernant mes escapades dans le Monde d'Azeroth, qui rendent mes apparitions en ces lieux plus clairsemées, elles ne me lassent toujours pas, même si je n'ai pas cet attachement maladif mais temporaire que j'ai pu avoir par le passé. Si on n'apprenait pas de ses erreurs, ce serait quand même triste pas vrai ?

L'immersion est cependant assez plaisante, et m'ouvre certaines perspectives d'histoire, à chaque nouveau personnage que je fais évoluer. 
Blizzard a le sens du détail, et j'aime les gens qui l'ont.

Comme dans ces bandes-dessinées, où des choses se passent même au second plan. J'ai toujours eu une affection particulière pour ces "apartés", ces évènements sous-jacents qui peuvent être ou très visibles ou presque indécelables.

Les gens oublient très souvent qu'un évènement peut engendrer différentes issues, et que ce même évènement peut être une conséquence d'un autre acte. J'aime regarder à la loupe les liens qui se forment entre ces entrées et ses sorties, comparer les portes et faire un bilan.

Mais parfois, le manque de données peut entraîner quelque chose de néfaste, une sorte de compensation, de projection de nos idées ou de nos pensées. 
Communément, on appelle ça " se faire des films ", ou " psychoter " dans certains cas.

Et si vous êtes quelqu'un de pas très net, vos scénarios seront très souvent pessimistes, au point de vous enchaîner à un cycle interminable de pensées noires. C'est pas chouette à vivre.

Contrairement à ce que cet article peut présager, je ne suis pas ( encore ) en mode déprime, pas vraiment. Disons plutôt que je suis absente, que je tente de me recentrer, de trouver un équilibre sur mon fil. Une fois ces 17 jours terminés et les examens qui vont avec, cela devrait être sans doute plus facile, enfin, plutôt après l'affichage des résultats, que j'espère positifs.

Malgré tout, j'ai quand même cette impression persistante d'imposer ma folie à des gens qui au final...

Ne vous imposez jamais à personne, jamais. Dans n'importe quel domaine et situation.
Sinon, en cas de rechute, on vous dira " Mais c'est toi qui est venue me prendre la main, je n'avais rien demandé. "
Jamais. Ne jamais s'imposer. C'est devenu ma hantise.

Cela m'insupporte de me rendre compte qu'au final on ne fait que tolérer ma présence, m'accorder un temps qui n'a jamais été souhaité.

Les gens et leur manière de voir les choses, de ressentir...
Tellement différentes de la mienne, à l'opposé parfois...

En parlant de misanthropie on pense tout de suite à quelqu'un de renfermé, maudissant ses semblables et rejetant toute interaction avec eux.

Mais quelqu'un a-t-il déja pensé à un repli volontaire du à une compréhension impossible ?
Allez savoir.

Sur ce, je vous laisse avec ce tissus d'étrangetés, je m'en vais faire semblant de travailler au zoo à la fac, avec cependant la joie anticipée de revenir tôt à la maison.

Passez une excellente journée, où que vous soyez.

1 commentaire:

  1. Bon courage !
    Passe une bonne journée aussi, enfin autant que possible.

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