dimanche 31 janvier 2010

Nulle cause n'est perdue si il y a encore un pauvre fou prêt à se battre pour elle.

Ah, je ris, devant tous ces écolos auto-proclamés qui ont fait un tintoin monstre sur la Conférence de Copenhague ( au Danemark donc, qui soit dit en passant procède chaque année à un massacre des dauphins Calderon ), qui, comme nous avons pu le constater, a répondu à beaucoup de questions essentielles.
Avec quelle suffisance tous ces chefs d'Etat ont voulu faire croire qu'ils allaient résoudre le problème du Réchauffement climatique !

Mais bordel depuis quand les pyromanes sont-ils devenus des pompiers ?
A qui veut-on faire croire ces immondes pitreries ? Ils pensent peut-être qu'on ne sait pas qu'ils sont les premiers à profiter de la sur-exploitation de la planète ?
Tout le monde s'en balance de Mère Nature, allez, pour faire ne serait-ce qu'un infime pincement au coeur des consommateurs, il faut mettre en avant le fait que leur petit bonheur pourrait être remis en question si jamais telle espèce disparaissait, que si l'Amazonie agonise c'est un poumon de la Terre qui va mourir, et tant d'autres conséquences qu'il faut agiter pendant des heures sous le nez des dirigeants pour espérer les voir lever un sourcil.

Aujourd'hui le mot "écologie" est politiquement correct. C'est LE mot à mettre dans sa propagande électorale, au milieu des mille et une belles promesses à ne pas tenir.
C'est le drapeau, l'étiquette à coller sur tout un tas de nouveaux produits, histoire de faire en sorte que le consommateur se persuade qu'il est en train de s'acheter une bonne conscience.

Un seul exemple suffit à montrer la pauvreté des pseudo-moyens qui ont été mis en oeuvre pour inverser la donne. Les "bio-carburants", ou l'un des plus épiques foutages de gueule internationaux. Il n'y a rien de bio dans ces carburants, ils méritent le titre d'agro-carburants, et en vérité ils sont au final encore plus pollueurs que les carburants qu'ils sont censés remplacer.

Tout simplement parce que leur processus de fabrication coûte énormément, que ce soit en énergie ou en argent, et leur impact sur le développement des terres est monstrueux. Inutile de faire la passerelle sur la mal-nutrition de l'Amérique Centrale / du Sud, inutile de dire que toutes ces immenses plantations, au lieu de nourir des familles, finissent en semblant d'énergie dont l'unique rôle est de faire croire que les choses bougent. Parce que tant que ce sont les autres qui trinquent et pas nous, OSEF.

On parle de développement durable, on parle de limiter les émissions de gaz à effet de serre, MAIS BORDEL DE MERDE, il ne faut PAS limiter, il faut ARRETER ce putain de massacre, on ne peut PAS faire moins sous peine de voir les choses se dégrader encore plus. Ce n'est pas un jeu, ce n'est pas un marché, NON le potentiel cadavre de notre planète terre n'est pas un gateau dont on se disputera les parts, et pourtant on laisse les choses se faire, après tout nous sommes impuissants n'est-ce-pas ?

Pendant que tous les lobbys et ces saloperies de FTN font mumuse avec tout ce qui a de la valeur marchande, y compris la vie humaine, nous ce qui nous intéresse c'est notre petit bonheur perso, c'est l'assurance d'avoir un salaire histoire de pouvoir continuer à aller au magasin, et remplir les chariots, c'est vivre notre petite vie en essuyant une petite larme à l'occasion quand on voit tel ou tel animal se faire massacrer à l'autre bout de la planète, tel ou tel enfant mourir de faim, tel ou telle lac, rivière s'assécher et devenir boue.

...

Pourquoi ?

Pourquoi est-ce-que plus personne ( car oui, à l'échelle mondiale, une centaine d'individus, c'est personne. ) plus personne ne se soucie du sol sur lequel il marche...
Ne sentez vous pas ce goudron qui vous sépare de la terre, à laquelle nous retournerons tous un jour ? Les arbres se battent pour étendre leurs racines dans cette merde noire qui s'approprie leur territoire, simplement pour faciliter le passage, pour augmenter la rapidité des boites de conserve à moteur. Ah mais c'est clair que c'est trop classe de rouler dans ces ferrailles à la con. Je vais manger de la nourriture en conserve et des oeufs jusqu'à la fin de mes jours mais j'ai une superbe bagnole, j'ai réussi ma vie. C'est logique hein. C'est la théorie de la Rollex après tout, la moitié des Français ont voté pour un abruti à talons même pas foutu d'écrire ses propres discours, c'est normal que cette même moitié suive ses conneries.

Ce que ça m'apporte à écrire tout ça ? Vous devez peut-être vous le demander. Je m'achète une conscience, comme les autres, mais avec moi-même, le temps de trouver un moyen de faire en sorte qu'à ma mort, je l'aurais vraiment, cette tranquilité de la conscience.

Il y a eu des Hommes avec un grand "H" qui ont dit ces phrases:

Sois le changement que tu veux voir en ce monde.
Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses.
S’ils ne répondent pas à ton appel, marche seul. Marche seul.
Si vous êtes capables de trembler d’indignation, chaque fois qu’il se commet une injustice dans le monde, alors nous sommes camarades.
Et si quelqu’un prétend que nous sommes des romantiques ou des idéalistes obstinés qui rêvent de l’impossible, qu’il n’est pas possible de transformer les masses en êtres presque parfaits, dans ce cas, nous devons répondre mille et une fois que c’est, au contraire, possible et que nous avons raison.

Il est temps de remettre cet héritage au gout du jour. Car il y a de l'Espoir. Il manque seulement des gens pour espérer.


samedi 30 janvier 2010

Vamos.

Ça fait toujours du bien de s'énerver très fort, de temps en temps. Une petite tempête qui vient ébranler les fondations du cœur et de l'esprit, avant de repartir, laissant la ville dans une ambiance de propre et une odeur de pluie, cette bonne odeur de terre que j'aime tant. Mais c'est crevant de péter son câble, surtout quand il fait chaud, je ne vous dis pas comment on est claqué après...

Mais passons. On trouve toujours quelques petites échappatoires face à l'inéluctable, passer quelques heures à graphouiller sur Photoshop, ça fait toujours plaisir. J'avais un peu laissé ça de côté pendant le Bac [ Genre je me mettais en condition pour réviser et tout tavu, mais en fait au final ça n'a pas changé grand-chose, je n'ai rien foutu xD ] et je reprends peu à peu...

C'est aussi un bon exutoire, une bonne manière de coller ses foutus sentiments quelque part, histoire qu'ils nous laissent en paix. Ça a le même effet qu'écrire, sur un autre plan.

Bon eh bien voilà, la semaine s'achève, et malgré ce léger nœud que j'ai dans l'estomac à chaque fois que mes pensées dérivent vers la Fac, j'ai une étrange sensation de sérénité.
Certainement la même qu'un condamné à mort peut avoir devant sa fin imminente. Mais ce n'est qu'un détail.


Je pense à ces phrases que l'on rêverait d'entendre, qui font que l'on pourrait chercher toute sa vie la bonne âme qui nous le dirait, avec tout son cœur, pas seulement avec des mots.
Mais ces amis... ces Amis sur qui vous pouvez compter et qui restent à vos côtés tout au long de votre vie...
Ils ne sont que mirages, séduisantes illusions que vous apercevrez peut-être dans un livre, au détour d'un film.
Ah... Si seulement.



Je suis moi-même étonnée du détachement que je ressens actuellement. Peut-être qu'il n'est que passager, peut-être que c'est parce que j'ai trop chaud, peut-être... Peut-être.
Maybeh I will survive. Maybeh.

La clé, c'est de ne pas s'attacher, être une Nomade du coeur et de l'esprit... 
Je ferais tout pour enfin le devenir.



Tout réside dans le contrôle et la maîtrise de soi-même. 
Dans toutes les situations, quelles qu'elles soient.

mardi 26 janvier 2010

Prepare to Fight.



Mais bien sûr. Ça aurait été trop facile sinon. Logique. Elémentaire mon cher Watson. 
Il n'y a pas de limites au "pire". Y'a toujours plus. Toujours.

Forcément qu'il allait être merdique l'emploi du temps. Allez. C'est naturel, si en partant du fait que pour renseigner y'a jamais personne, quand il s'agit de faire chier son monde là y'a tout de suite plus de monde. LOGIQUE LOL. Hin hin hin.

A 7h00. A 6h00, 5h00 s'il le faut, je me réveillerai encore plus tôt, pas de soucis, du moment que ça finit tôt après, j'en ai rien à faire de commencer tôt, du moment que le retour l'est également. Commencer les cours à 7h00 du matin, J'AIME parce que ça veut dire que l'après-midi sera léger.

13h30 - 16h00 / 14h00 - 18h00 / 14h00 - 17h00 / 14h00 - 17h00 
Et cerise sur le gâteau, pas cours vendredi les premières semaines et TD le samedi. DTG. Bouffe et attends toi à en prendre plein la gueule après, le reste des TD et des saloperies de machins de remise à niveau TROPLOL n'a pas encore été affichée, MDR. C'est juste histoire que tu comprennes bien l'enfer que ça sera après, s'ils te refourguent le reste des cours après les merdes initiales, ça va être encore plus kiffant, IKSDE.

En gros, mes magnifiques horaires correspondent presque parfaitement à la période où le soleil s'en donne à coeur joie pour nous mitrailler. Nan mais nan, NAN, c'est clair que c'est TELLEMENT WONDERFUL de venir bosser à cette heure là, en plus avec les abrutis qui squattent que pour la bourse et qui foutent la merde, OMG ITS AN EPIC FANTASTIC WIN.

HAHAHAHAHAAAAAAAAAAA.


Ah mon Dieu il va y avoir des morts.
Comment je sens la dépression qui agite son panneau "KIKOO" devant maggle.
Comment je sens les nerfs, là, ahahahaaa, 
les nerfs, les mains qui tremblent et l'espèce de noeud dans la gorge là.

Le pire c'est que je me disais que j'allais faire un effort hein, sincèrement, pas motivée non, juste un effort, moins râler, laisser passer et fermer ma gueule.

Attendre le bus, monter dans le bus, descendre du bus, marcher dans le campus, rentrer dans l'amphi, m'asseoir, attendre, me lever, attendre le bus, monter dans le bus, descendre du bus, rentrer.

Ne rien regarder, ne rien ressentir, être l'opposée d'une éponge en dehors des cours, un petit caillou imperméable à tout ce qui peut lui couler dessus.

Je pourrais essayer, tout en sachant très bien que ce sera impossible.

Poser son front contre un mur, sentir les pulsations dans sa tête, ses bras. Serrer les dents pour ne pas laisser échapper cette larme qui menace de faire déborder le vase. Inspirer. Expirer.
Se gratter machinalement le poignet et le voir rougir, mini eczéma de stress qui revient en force en période de cours, invisible en vacances.
Sortir prendre l'air, regarder la lune et attendre que la lame de fond qui soulève ma colère s'apaise quelque peu.

Personne ne peut comprendre. Une réaction d'une telle ampleur parait disproportionnée hein ? Oh et puis qu'est-ce-qu'elle aime râler celle-là, ce n'est que la Fac après tout.
Personne ne peut comprendre. Personne ne peut imaginer. Personne.

Personne ne sait que je saute sur la moindre occasion pour courir, que même en voyant le bus déjà arrivé au loin alors que je l'imaginais en retard, je ne ralentis pas, non, je cours encore plus vite. Fuir. Sortir de là, franchir les portes du campus et faire fi des machins alignés sur le trottoir qui vous dévisagent.

Ne s'arrêter que devant la porte, montrer sa carte et s'installer, ouvrir la fenêtre en grand. Regarder le paysage baigné par le soleil et attendre que le bus démarre. Dépêche toi s'il te plaît.

Laisser son sac à côté pour augmenter la probabilité que le nouvel arrivant aille s'installer ailleurs, le garder contre soi si quelqu'un est quand même venu prendre la place.
C'est le seul qui me comprend, mon sac. Quand je l'ouvre, c'est un bout de mon chez-soi que je retrouve à l'intérieur, je rêverais de pouvoir m'y engouffrer et de me rouler en boule tout au fond.

Allez, soyons fous ! Qu'est-ce-qu'il faut faire quand on est de si bonne humeur ? 

Regarder des vidéos déprimantes pardi !


Celui-là passe toute la nuit
A regarder les étoiles
En pensant qu'au bout du monde
Y a quelqu'un qui pense à lui
Et cette petite fille qui joue
Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout
Qui s'est construit un empire
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête

Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal

Qui a volé leur histoire ?
Qui a volé leur mémoire ?
Qui a piétiné leur vie
Comme on marche sur un miroir ?
Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d'une prison
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête

Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal
Quand je pense à eux
Ça fait mal
Ça fait mal...




Je me sens comme ce tigre qu'on a arraché à sa forêt, à sa terre.
C'est un miroir que je vois dans ses yeux verts, mais sa souffrance est sans pareille par rapport à la mienne.
Mon Zoo à moi n'a pas de barreaux visibles, ils ne sont "que" psychologiques. On l'appelle Société.



Maelström en vue. 
Tenir le Cap et ne pas sombrer. Tenir le Cap.
Tenir le Cap.

Sursis.

Hoy es un dia normal,
Aujourd'hui est un jour comme les autres
Pero yo voy a hacerlo intenso
Mais je vais le vivre intensément
Hoy puede apagarse el sol,
Aujourd'hui le soleil peut s'éteindre
Pero no la luz de mi alma
Mais pas la lumière de mon Âme

En un dia como hoy,
[ Pendant ] un jour comme aujourd'hui
Caminaré mas despacio
Je marcherai plus lentement
En un dia como hoy,
[ Pendant ] un jour comme aujourd'hui
Defenderé mi verdad
Je défendrai ma vérité
En un dia como hoy,
[ Pendant ] un jour comme aujourd'hui
Te amarraré con mis brazos
Je te prendrai dans mes bras
En un dia como hoy
[ Pendant ] un jour comme aujourd'hui

Porque nunca sabes lo que tienes
Hasta que lo pierdes
Lamentablemente...
Nunca vuelve.

Parce que personne ne sait ce qu'il a
Avant de le perdre
Lamentablement...
Il ne revient pas. 

[ ce qu'on a perdu. ]






lundi 18 janvier 2010

Nostal'gie.

Peut-être qu'au fond, à partir du moment où l'on a parlé, agit avec son cœur à un moment donné, un endroit bien précis... Peut-être qu'une part de nous s'y accroche.
Et qu'une part de ce moment reste en nous. On appelle ça un souvenir.


__________________________

J'y suis finalement retournée. Et pourtant j'ai quand même bien voyagé depuis tout ce temps, j'ai vu défiler assez de MMORPG pour pouvoir comparer et critiquer.
La musique d'introduction est toujours la même, elle m'a un peu serré le ventre, je ne sais pas trop pourquoi. Il me faisait pas mal stresser ce jeu en fait 9.9

Tu sais, c'est comme ouvrir la porte d'une maison que l'on n'a pas visitée depuis bien longtemps... Son odeur se rappelle à nous dès qu'on franchit le palier, son atmosphère.

Bon Retour sur Nostale, Silver.



Ahaha les renders Nostale. mdr.


Certains meubles ont changé de place, de couleur. De nouveaux ont fait leur apparition. Mais au fond, la maison reste la même.
Le Gameplay est naze, soyons honnêtes. Comparé à Perfect World par exemple, c'est le jour et la nuit. [ D'ailleurs il n'y a pas de cycle JN... ]
Et puis le bon vieux lag m'aime toujours autant. Saloperie.
Je pourrais démonter le jeu Nostale en moins de deux. 
Rédiger une critique assassine, rager au plus haut niveau, etc. Je pourrais.

Mais Nostale, c'est la banderole " Grand-Père " qui s'affiche au moment de la Bataille Arc-en-Ciel [ Bug de traduction réparé. Roh. J'étais fan n_n ], c'est les mobs aux noms complètement débiles [ Joyeux Mouton, Hamster Toxique, Dander Faible, etc ], les orateurs hystériques [ GE VAN D POUL SHUCHOTER MOA ( dédicasse à ma Crevette préférée ;_; ) ], les kikoos qui poussent de partout... comme des pâquerettes ! \o/ [ Mushu'touch ]

Nostale, c'est une Communauté bien spéciale, qui râle, râle, râle, toujours plus haut, toujours plus fort ! [ Fort Boyard'touch ]
Quand tu joues, même sur le dernier chan, tu croises des gens, tu lis des conneries, reçois des demandes de groupe sauvages, etc... C'est vivant.
Sur PW, c'était mort. Sans amis IG, il n'y aucun intérêt à jouer. Sur Drago c'était plus vivant mais c'était pas pareil, sur Rappelz c'était vide et même un peu morbide l'ambiance.

En 2008, j'ai arrêté le jeu, dégoutée par une matinée de pex intensive. [ ça se passe souvent comme ça en fait. ] 
Mais je m'étais attachée au forum.
Début 2010, je reviens, dubitative, frapper à cette petite porte. Je connais bien plus de monde IG qu'au moment où je suis partie, c'est marrant.

Etant donné que je fonctionne "par objectifs" quand je joue, on va dire que je passerais de temps à autre, histoire de chopper cette damnée SP1 que j'avais abandonnée la 1ère fois.
Mon vieux perso m'attendait là, fidèle au poste. J'ai aussi un reroll sur le 1er serveur, inaccessible à l'époque.

J'ai donc ré-ouvert les vieux volets de la maisonnette. 
L'air y circule à nouveau, la lumière aussi.
Je n'ai pas cet attachement parfois malsain mais heureusement éphémère que j'ai pu avoir à une certaine période [ Genre juste avant le bac iksde. Pratique. ] qui me poussait à passer trop de temps dans ladite maison. 
Là, j'y entre et j'en sors sans que cela ne m'affecte d'une quelconque manière. 




Il est certainement trop tard pour s'y faire d'autres souvenirs, et je suis tellement blasée [ Et je lague tellement. ] que je ne sais pas si je chercherais à en confectionner de nouveaux.

Peut-être. Peut-être pas. On verra bien.


Je ne sais même pas pourquoi je l'ai dl et installé à nouveau. Peut-être parce qu'en plus de souvenirs IG, je me rappelle de cette période à peine révolue et pourtant si lointaine, où les temps étaient plus doux. Où j'étais une noob des bus, certes, mais où la fac n'était encore qu'un lointain machin inconnu.

J'aime me souvenir, me rappeler, voyager dans l'espace et le temps simplement grâce à une odeur, un son particulier. Ce jeu me rappelle ces matins où je me levais encore plus tôt, histoire d'xp un peu avant de partir. Je me souviens de Datenshi, un sympathique... archer u_u [ no commentz, je suis maudite, je connais presque que des vilains tireurs de flèches +++ ], étudiant en japonais, que je croisais de temps à autre, à cette heure matinale. Du coin de l'oeil, je surveillais l'horloge, avant de dévaler les escaliers de l'immeuble, sac sur le dos, et de prendre pour la énième fois ce chemin que je connais par coeur, à cette heure où le monde semble nous appartenir.

Si c'était un vendredi matin, j'étais d'une humeur éclatante, car c'était le jour que j'attendais pendant toute la semaine. Pourquoi ? La magie de l'EPS \o/
Et puis il était encore là, lui... Et après le sport, au lieu de redescendre comme tout le monde, on passait nos récrés sur le terrain, avec quelques amis. Foot, basket, volley,...
Ah ces matchs de foot de foo qu'on a pu faire alors qu'il pleuvait des trombes, qu'on shootait dans des flaques énormes et qu'on était trempés comme des souches... Inoubliables.

Ces gouttes de bonheur restent encore dans mon coeur. Je voudrais croire qu'il y en aura d'autres, de même sorte, mais pourtant...

Je cherche encore à m'évader. Encore et toujours...

Silver plonge dans le virtuel avec le même plaisir, à la recherche de morceaux de rêves, aussi illusoires soient-ils.
Je me demande combien de temps cette bulle pourra encore tenir, avant de m'éclater à la figure.

Je veux rester à Neverland, je ne veux pas retourner en bas...

Si seulement les problèmes étaient des monstres aux noms étranges qu'il fallait juste désintégrer avec son épée...

Je ne veux pas être HL sur IRL Online. Le level 18 me suffit largement, le 19 s'approche vite. Trop vite.


dimanche 17 janvier 2010

Manseie. Minesa. Animese. Amnésie.

Je voudrais changer les couleurs du temps
Changer les couleurs
Du monde
Le soleil levant
La Rose des vents
Le sens où tournera ma ronde
Et l'eau d'une larme
Et tout l'océan
Qui gronde...

Je suis de toutes les couleurs
Et surtout de
Celles qui pleurent
La couleur que je porte,
C'est surtout
Celle qu'on veut effacer...





En attendant, le temps il passe, trop vite et trop lentement à la fois. 
Quand on DL le temps passe lentement, et en vacances il accélère, d'où ce sentiment paradoxal. [ g sui pa dinj tavu ]
Toujours est-il que je viens de me rendre d'un léger problème, à J-gvepasavwaremphaite de la rentrée, je ...

Ne me rappelle plus de 85% des prénoms des gens de la Fac que j'ai rencontré.
87% même.

Et oui je sais que c'est pas joli joli, que ça fait pas poli de redemander son prénom à quelqu'un qu'on connaît depuis quelque temps, mais j'ai une excuse !

Même avec les gens que j'aimais bien au lycée, j'avais du mal ! 
C'est la malédiction des prénoms ;_;
Surtout les plus "courants" en fait, ceux qui ont des prénoms plutot rares ça passe bien, mais les autres...
Mais sinon, c'est vraiment un gros problème mine de rien, je peux parler une heure avec quelqu'un, lui dire et aurevoir et me rendre compte 1/4 d'heure plus tard que je ne connais pas son prénom.

Et j'ai honte de demander à la personne d'à côté x_x 
[ "Euh, c'est quoi son prénom au fait ?" - " Machin " - "Ah merci, au temps pour moi je n'en étais plus très sûre" (a) ]
Donc la plupart du temps je laisse les gens parler en espérant que quelqu'un va finir par dire le nom de la personne en question.

Alors si déjà à la base, en mode "social" j'ai une mémoire de poisson rouge, inutile de vous dire les proportions que ça prend quand cela concerne des gens dont l'absence m'est complètement égale, que je n'aime pas mais apprécie tout au plus [ 25% disons ], et que je n'ai vraiment pas envie de revoir.

Et pourtant, j'ai leur "fiche" dans ma mémoire. 

J'ai les esquisses que j'ai pu faire de leur personnalité, par rapport à leurs centres d'intérêt, leur manière de parler, de se comporter, etc...
Sauf que sur ces damnées fiches le prénom n'est qu'un caractère secondaire. 
C'est malin didonc.

Hum. Au pire je fais genre j'ai une Amnésie Identitaire Prénominale Autosélective Irrégulière. 
Une AIPAI. [ Une épée §§§ Escri ftw. ]
Plus tu balances des noms bizarres, plus les gens vont faire genre ils ont compris pour pas avoir l'air débile. 
Le principe même des pseudo-cours de fileau. Mais j'hors-sujetise.

Et étrangement je n'ai pas de problème avec les pseudals des gens. La plupart du temps. 
[ on sait jamais, mieux vaut pas trop s'avancer en fait ._. ]

Ma mémoire me joue des tours... je peux me rappeler de certaines choses, certains souvenirs parfois très vieux, avec un sens du détail honorable, mais quand je dois apprendre par coeur...

C'est le vide inter-sidéral, dans lequel s'engouffrent formules de maths [ AAAAAAARGL OMG WTHIT ITS A LOG I GONNA DIIIIIE ], et autres 1001 verbes irréguliers espagnols, ou autres conjugaisons qui n'ont jamais eu leur place dans mon cerveau.

J'aimerais bien contrôler cette fichue mémoire sélective n'empêche.
Et il y a des souvenirs que j'aimerais oublier, mais le truc marrant dans l'affaire, c'est que plus tu veux oublier, plus tu te souviens.

Donc au final, non seulement je suis butée façon gros rocher qui ne bouge pas d'un millimètre avec les gens, mais même avec moi-même, j'ai du mal. Super n_n






*se regarde dans le miroir*

...

*hypnose mode*

- Aiiiiiime tes couuuuuuuuurs 0.0 Motiiiiiiive toiiiiiiiii 0.0 Travaiiiiiiillle





- Euh. 
Non.


[ Echec Critique ]

Game Over.


Try Again ?

Y - N

samedi 16 janvier 2010

Sentinelle, Veilleur.

 

La sentinelle ne doit pas dormir
Ne doit baisser sa garde en aucun cas.

S'il n'y a personne devant
Et personne derrière
Elle devra surveiller ses arrières
Tout en regardant vers l'avant

La sentinelle ne doit pas dormir
Ne doit baisser sa garde en aucun cas.

S'il n'y a personne sur ses flancs
Ni à droite et ni à gauche
Elle devra porter son regard
A l 'Est et à l'Ouest en même temps




La sentinelle ne doit pas dormir
Ne doit baisser sa garde en aucun cas.

Si lorsque la nuit tombe
Il n'y a toujours personne
Elle devra diviser les tours de garde
Entre elle-même
Et son ombre.

La sentinelle ne doit pas dormir
Ne doit baisser sa garde en aucun cas.

Qu'il vente ou qu'il pleuve
Hiver et Eté
Printemps et Automne

La sentinelle...
Ne doit pas dormir
Ne doit baisser sa garde
En aucun cas.

Une flèche peut-être tirée
Une épée peut être sortie
Une dague caresser une gorge
Le temps d'un unique, d'un infime
Clignement des yeux...



Need Potion Full HP



HP [ ____                      ___                   ]


C'est bon. Ça remonte petit à petit.


En attendant...

mercredi 13 janvier 2010

Dans la famille Bizarre, je demande le PC.

Menacée Convaincue par Teng, je me suis mise à regarder Fairy Tale, un animé ma foi sympathique, avec quelques clins d'oeil à d'autres Mangas comme One Piece, Naruto, Bleach, etc...
J'ai une certaine sympathie pour Natsu, le personnage principal, qui a un mal des transports particulièrement exacerbé.  
[ Je serais approximativement dans le même état si les fenêtres et le vent n'existaient pas. ]




Bref, j'ai eu un peu de mal à me ré-habituer à ce style de dessin assez particulier, pas trop mon genre à la base, mais ça s'est fait assez rapidement, comme d'habitude en fait.
La bande-son est franchement bien, bref, un bon pitit animé à regarder en cas d'ennui, même si je conseille quand même en première place Kaze-No-Stigma 9.9 [ Rien que pour la qualité des dessins, il vaut le coup d'oeil ]



 


Bon, maintenant quel est le rapport avec le titre ?

C'est juste que ce matin, [ dès l'aube, je téléchargerai ... ] j'avais donc lancé le chargement du 3ème épisode.
Un peu plus tard, le temps de prendre mon petit-déjeuner, je reviens et la barre est remplie à 100%.

Je lance... le son est impec, mais l'image cale.
Okay, c'est vrai que ça lague un peu là, je vais attendre un peu peut-être que ça va s'arranger.

* 3 minutes plus tard *

Je relance la bête. Ça démarre et paf, même problème. Ce qui m'intrigue c'est que le son, lui ne cale pas. Alors je ne touche plus à rien, la souris ne bouge plus. L'image non plus. Ms pk. Et dès que je la bouge, l'image s'affiche quelques secondes.
Ok le truc hyper logique, je sens le sale coup.

Je relance². Je bouge la souris. La vidéo marche parfaitement. Je ne bouge plus la souris. L'image se fige.

Bien sûr.
Il y a certainement une logique windowsienne derrière tout ça, mais j'ai du mal à la cerner donc on va faire comme si c'était normal.

J'ai donc passé environ 25 minutes à regarder cet épisode tout en faisant des petits cercles avec ma souris.

...

Maintenant vous pouvez éteindre l'ordi et reprendre une activité normale o/



* est en train de charger l'épisode 4 et se demande si ça va faire pareil x_x *

mardi 12 janvier 2010

Vieux Parchemins.

Je suis là pour faire la masse, tu sais, ces gens qui ne sortent pas d'un moule, les marginaux que tout le monde déteste parce qu'ils sont là pour montrer aux autres à quel point ils sont cons de se laisser marquer comme des vaches, ceux qui sont là pour oser montrer du doigt les failles que tout le monde fait sembler d'ignorer, ceux qui qui se lèvent contre un système faussé, qui dupe toute la société qui se laisse faire comme une conne, ceux qui restent debout, là, devant des idéaux que plus personne n'accepte, que plus personne ne respecte. Et qui y resteront malgré tout, qu'il pleuve ou qu'il vente, sous la torture, la menace, tout !

Je suis là pour faire tache, pour brûler le rideau qui cache le derrière de la scène aux spectateurs hypnotisés par l'illusion de la pièce de théâtre.

Je suis là pour emmerder le monde, voilà, c'est plus simple.


[...]

Mes pensées s'entrelacent dans un fouillis d'idées floues, qui s'évanouissent avant de renaître et de mourir encore.

Toujours été comme ça, à valser d'un projet à un autre... combien d'histoires gisent dans mes tiroirs, inachevées, vides de l'enthousiasme qui les avait fait naître.

Je ne suis pas faite pour vivre ici, maintenant. Cette époque n'est pas la mienne. Mais les autres ne sont pas mieux, à regarder de plus près.

Il y avait toujours ce moule où il fallait s'allonger en attendant de prendre la forme qu'on appelait "bonne".

En dehors de ces limites, vous ne pouvez pas vivre en société. Vous êtes un incapable. Vous ne réfléchissez pas, vous n'agissez pas comme il faut.

Tous les jours, le vice avance d'un énorme pas pendant que la vertu recule. Les rôles s'inversent, petit à petit. Bientôt les putes seront couronnées, les mères de famille marginalisées.

Belle époque !

Et chaque jour, une folie grandissante envahit mon esprit.
Ce sentiment de révolte face à tous ces "evilitions" devient impuissance à la lumière du réalisme.
Cette impuissance devient révolte face à cette même impuissance. 

Cette révolte devient folie à son tour.

Je suis dingue. Je comprends les rires spasmodiques des fous à lier, ce sourire, ce rire jaune, cet éclat de rire désespéré face à un monde qui agonise sous ses pieds.
Je les comprends, les fous. J'en suis une.

D'avoir pu croire, ou de croire encore que le monde peut changer... il faut être fou... pour avoir seulement pu espérer la naissance d'un espoir commun à tous de changement bénéfique.
Fou à lier...

Ermite.
Révolutionnaire.
Ermite.
Révolutionnaire.

Deux chemins qui ne peuvent se croiser. Pourtant ce sont ceux que mon coeur a choisi. Reste à faire un choix.

Encore, toujours, des choix.



[...]


Je ne suis pas née à une époque où l'on se forge soi-même, où l'on construit le monde sur lequel nous vivons.
Aujourd'hui, ce sont les hommes qui prétendent vous forger, vous apprendre à être vous-même.

C'est si dur de lutter contre le courant. Au mieux, on arrive à ralentir notre avancée dans la direction qu'on veut éviter, mais on est incapable d'avancer vers celle qui lui est opposée, là où nous voulons aller.
C'est d'autant plus difficile lorsqu'on vous pousse vers cette destination que vous voulez éviter à tout prix.

Je voudrais devenir une pierre, un de ces rochers inébranlables qu'on voit, bravant le courant, obligeant l'eau à se fendre pour le contourner et poursuivre sa route tandis qu'il reste là, solide, inflexible et froid.

 
Buté.

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Parfois, il faut chercher les braises sous la cendre, histoire de rallumer la flamme qui, si elle ne s'éteint pas, a quelques moments de faiblesse. 


J'aime conseiller. Ecouter, éluder, offrir un point de vue extérieur qui pourrait aider.


Pourtant, j'ai souvent du mal à me conseiller moi-même. 


J'aime consoler. Tendre un mouchoir, proposer son épaule comme soutien, faire gauchement un câlin et dire que tout ira bien, que tout va s'arranger et qu'il ne faut pas pleurer.
Voir un petit sourire fleurir ensuite est la plus belle des récompenses.


Pourtant, j'ai du mal à me consoler moi-même, et je n'ai pas envie qu'on le fasse pour moi.


Relire ces lignes que j'ai pu écrire il y a quelques jours, quelques mois, quelques années...


Me fait le même effet qu'un baume, me revitalise assez pour me relever, essuyer de potentielles larmes importunes, et continuer à marcher.


Comme de vieilles cartes qu'on examinerait, histoire de ne pas perdre le chemin.


Car ce n'est pas un sentier fort emprunté, d'ailleurs il faut très souvent s'occuper des mauvaises herbes qui viennent s'installer. 
Je le préfère cependant à ces routes goudronnées ultra-fréquentées, aussi harmonieuses avec le paysage qu'un Père Noël sur une planche de surf.


Alors voilà, j'ai trouvé une nouvelle utilité à tous ces textes, écrits au clavier ou à la plume, dans lequel je navigue depuis que je suis en âge d'aligner trois mots.

Me rappeler qui je suis ? Hum, ça ferait trop Roi Lion.
Me rappeler ce que je veux faire, où je veux aller, où je ne veux pas finir.

Je tracerais la carte de mon Pays Imaginaire, espérant qu'un jour ses contours pourront correspondre au Monde Réel...








lundi 11 janvier 2010

Get Ready.

" Comment reprendre le cours de son ancienne vie ? 
Comment continuer, lorsque dans son cœur, on commence à comprendre... qu'on ne peut plus retourner en arrière.
Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser. 

Des blessures si profondes, qu'elles se sont emparées de vous... "

Le Retour du Roi.




Je suis allée à la Fac aujourd'hui.
Ce suicide était nécessaire, je devais voir mes notes pour savoir s'il y avait rattrapage ou non. 
Et vu que ce cher Dossier Etudiant Online de ***** de ***** est toujours aussi vide, j'ai du m'y rendre IRL. 
Mon père m'a déposée, il y avait autant de voitures que d'habitude dans le parking. 
Le ventre noué, le coeur gris, j'ai franchi les portes de ce lieu que je déteste.
Il y avait plein d'enfants qui déambulaient sur le Stade. Je me demande d'où ils sortaient. 
Une sortie sans doute, un truc du genre. 
C'était rafraichissant de les voir là, à la place des ... habituels.
J'ai continué ma route, filant droit vers la petite allée avec ses graviers rouges. Le campus est en fait une ancienne école militaire. Tout en marchant et en écoutant le bruit de mes pas sur les petits cailloux, je m'imaginais en tenue militaire, ma démarche s'en approchant assez, même involontairement. Et j'ai pilé devant le tableau d'affichage.
En fait, ça aurait été plutôt un uniforme de prisonnier. Bons baisers de Fox-River.

Je vais passer le chapitre de l'organisation de merde, du pseudo-accueil complètement largué et inutile et de tout ce qui, sur le moment, m'avait donné furieusement envie de faire une entrée dans les bureaux administratifs façon Kuzco.  
[ *fracasse la porte* TOC TOC C'EST MOI. ]

J'ai eu mon semestre, pas de rattrapage. Ouais c'est cool, je suis contente. 
Et je m'en frictionne les lèvres avec du piment vert.

La rentrée devrait vraisemblablement être le 1er Février. J-21 donc. 
Oui oui, je sais, je devrais être contente, y'en a qui ont repris depuis plus longtemps, etc etc etc.

Mais tout ce qui m'importe, là, c'est de connaître la date des prochaines vacances.

Il y a dans ce lieu une torpeur, une morbidité et une population que j'exècre et que mon esprit 
et mon corps refoulent à l'unisson. 
Il y a quelque chose qui s'empare de mon coeur et le presse, le recouvrant d'un gris blême qui remonte jusqu'à mes yeux. 
La solitude que je peux ressentir au milieu de cette foule n'a jamais été aussi acérée et affûtée. 
Je pensais avoir réussi à cohabiter avec elle, mais celle qui me prend à la gorge dès que je descends du bus est d'une autre sorte.

Ironie du sort, j'ai toujours été en froid avec les apparences, mais sans ce cadre magnifique qui me mets du baume au cœur, je ne sais pas ce que j'aurais fait.

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Il y a une planète. 
Sur cette planète, un océan. 
Dans cet océan, une île minuscule. 
Sur l'île, une montagne, la plus haute. 
Une forêt s'étend sur ses flancs. 
Dans cette forêt, un arbre parmi tant d'autres. 
Au faîte de l'arbre, un Panda Roux, roulé en boule.

Peut-être que si je me cache assez longtemps, on m'oubliera. 
Tous, du plus proche au plus éloigné, ils oublieront vite si je disparaissais subitement. 
Ils s'habitueront à mon absence et finiront par effacer mon existence de leur mémoire. 
Je n'existerais plus pour personne, mort sociale. 
Seule et libre de toute contrainte. 
Invisible.

Elle est lancinante. Irrégulière. 
L'envie. 
Cette envie de fermer le livre une bonne fois pour toutes, fermer les yeux, fermer la porte, tout fermer, tout clore, tout condamner, tout sceller, oublier, terminer. 
Tout.

Un long et profond sommeil, digne de la Belle au Bois Dormant. 
Sauf qu'il n'y aura pas de pseudo prince charmant useless qui viendrait briser mon sommeil en me bavant dessus.
De toute façon on embrasse pas les Pandas Roux, alors je devrais être tranquille.

Et je dormirai, dormirai... rêverai... et me réveillerai un beau jour, des années, voire des siècles plus tard.


Ou pas en fait.

dimanche 10 janvier 2010

La Seconde Etoile à Droite.

Et si tu crois que j'ai eu peur,
C'est faux.
Je donne des vacances à mon cœur,
Un peu de repos

Et si tu crois que j'ai eu tort,
Attends
Respire un peu le souffle d'or argent
Qui me pousse en avant, et...

Fais comme si j'avais pris la mer
J'ai sorti la grande voile
Et j'ai glissé sous le Vent ...

Fais comme si je quittais la terre
J'ai trouvé mon étoile, je l'ai suivie un instant
Sous le Vent ...







Prendre quelque chose de banal, qu'on voit tous les jours... 
Sa propre main ?

Rêver à des liens magiques, des chemins à suivre, des guides célestes... 
Les Etoiles.

Matérialiser le rêve, l'objectif... 
Toucher les nuages, le Ciel.

Matérialiser la réalité, l'obstacle... 
Effacer le contact.

jeudi 7 janvier 2010

The Bridge Of Khazad Dum.


C'est très facile de faire un nœud. C'est une autre histoire quand il s'agit de le dénouer. 
Ça peut prendre beaucoup de temps, car si on le coupe, tout simplement, le sentiment de manque sera une vraie déchirure. 



Il faut donc œuvrer progressivement, par étapes.
La première est la perte des habitudes, celles dans lesquelles on a pu se complaire, se réfugier comme sur de gros coussins, ou un confortable fauteuil.
Cette première étape est peut-être la plus dure.

J'ai toujours apprécié les habitudes, ces balises reconnaissables sur le chemin de la vie, celles auxquelles on peut se raccrocher quand ça ne va pas bien. Une sorte de phare.

Perdu, on le cherche du regard, on le trouve et on se situe. 
La phase initiale du détachement consiste à trouver le premier nœud, à savoir marcher dans le noir sans ces balises.

Les habitudes sont malsaines. Il ne faut pas se reposer sur elles, comme sur les cordes d'un pont de singe. Si elles disparaissaient soudainement, vous vous retrouveriez dans le vide.




Le bon vieux fauteuil s'est abîmé, usé, est déjà occupé ou a tout bonnement disparu. 
Il ne faut pas commettre l'erreur de le remplacer, il faut apprendre à s'en priver, c'est tout.
Mais plus un nœud est solide, plus son dénouement s'avère difficile. 
Les habitudes sont bien amarrées et le bateau de peut donc pas lever l'ancre.

D'ailleurs, si l'on part du fait que les habitudes sont malsaines, par extension, les liens le sont également. 
Car ces habitudes sont des cordes qui s'attachent au lien, le rendant plus solide, plus tangible, et plus complexe à dénouer.  
De ce fait, la perte des habitudes doit également se faire progressivement.
Peu à peu, on s'assoit de moins en moins sur le fauteuil, et petit à petit, ça se perdra. 
Du moins, on l'espère.

Je pensais avoir réussi à dénouer la plupart de mes liens trop serrés, trop risqués. Ou du moins, avoir réussi à les relâcher. Mais il s'avère que l'être humain est stupide, et qu'il y a malgré tout cette irrationnelle envie de s'attacher, de s'accrocher au moins à un arbre, comme ce fichu panda roux que je suis. Au moins un seul arbre, un seul lien dans lequel sera placé un espoir incensé de réussite.





... Pourquoi ?
Il y a bien une raison, si Affection et Affliction résonnent de la même manière. 
Alors pourquoi ...

Pourquoi est-ce-qu'on a moins peur quand quelqu'un, aussi peureux soit-il, est avec nous ?
La réponse " Parce que l'homme est un être social. " me fait rire.

En ES, nous avons fait de l'économie, mais également de la sociologie. 
Je n'ai jamais aimé la manière dont certains sociologues parlaient des relations. 
Comment peuvent-ils décrire l'humain sans justement avoir cette humanité, remplacée par une réflexion logique et mathématique ? Dans ce cas là, je la trouve franchement déplacée.

Et je n'ai toujours pas la réponse à ma question.

Je voudrais être cette cavalière solitaire uniquement liée à son bouclier et à son épée, mais je n'arrive pas à m'empêcher de regarder derrière, si jamais quelqu'un aurait eu la folie de vouloir chevaucher à mes côtés. 
C'est tellement grisant d'entendre le galop d'innombrables cavaliers derrière soi...