Mon humeur actuelle est telle l'écume, elle s'en va, revient, pleure, sourit...
Je vais essayer de garder le cap vers la joie, mais je ne sais pas si je tiendrais le gouvernail assez longtemps.
Mine de rien, c'est beaucoup plus facile de parler de choses pas très marrantes. La tristesse est l'encre de l'écrivain, elle inspire, car elle enveloppe le cœur et fluidifie les pensées, ou du moins les phrases qui se forment.
Combien d'auteurs y sont allés de leur métaphore pour illustrer la tristesse, la solitude, la peur, et tant d'autres sentiments "négatifs" ?
Que pourrait-on dire sur la joie... Qu'elle se suffit à elle-même? Qu'elle est, tout simplement, qu'elle n'a pas besoin de mots pour la définir, car elle a trop de formes, trop de teintes pour pouvoir être saisie dans son entièreté ?
Il y a de ça.
S'il fallait trouver une image, ce serait, pour les uns, une étoile brillante, éclatante et d'une lumière pure et sans bornes. Mais éphémère.
Pour d'autres, un soleil dispensant une lumière moins aveuglante, plus sage, mais durable.
Le mieux serait d'avoir des périodes continues d'ensoleillement, qui, lors des transitions nocturnes, seraient remplacées par des étoiles.
Hum, c'est marrant mais j'ai l'impression que si l'on citait uniquement ma phrase précédente, ça serait bizarrement aussi logique qu'une phrase de Lapalisse. Passons.
La joie, c'est aussi le cumul de plein de petits évènements heureux, qui individuellement ne pèseraient pas grand-chose, mais une fois assemblés, laisseraient une bonne odeur de bonheur.
Encore faut-il savoir les reconnaître ! Car ces petits plaisirs sont parfois si minimes, ils se fondent souvent dans notre routine et nous n'y faisons plus attention. Triste perte que voilà, car ces petits éclats de joie, aussi fugaces qu'un sourire, se découvrent paradoxalement beaucoup plus facilement que les étoiles et le soleil.
Véritables perles de rosée qui, dans l'obscurité, deviennent indiscernables, tandis qu'au petit matin, le soleil les transforme et donne aux arbres, aux feuilles qu'elle recouvre, un aspect magique qui amplifie la chose.
Peut-être qu'il faut être heureux pour être heureux. Quelle phrase stupide !
Cela semble pourtant être le cas.
Le sentiment de bonheur apporte également une espèce d'hébétude gaga où l'on serait presque en train de fondre devant la moindre petite trace de rosée [ Oooooh il est troooop mignon le chaaaaat ! ♥ ], tandis que la tristesse, elle, ferait abstraction de tout, même si la goutte de rosée était une flaque.
Personnellement, j'ai beau être très souvent dans un état plus proche de la nuit que du jour, j'arrive malgré tout à apprécier les gouttes de rosée sur mon chemin, je dirais même que ce sont elles qui me donnent le courage, sinon l'envie, de continuer à avancer.
Le Vent, tout simplement... les gâteaux de ma Maman... les mimiques d'un des chats du parking... la couleur du ciel... la forme des nuages... la Pluie... un bon livre... un beau film... les arbres, les flamboyants en fleur sur la route... le bus qui arrive pour rentrer à la maison... le sourire d'un vieille dame... le rire d'un enfant... la vision de la mer... la mer... une photo réussie... un sommeil serein et réparateur... un câlin à Maman / Papa... une lettre, un email, un message d'un ami, d'un cousin, d'une cousine... un vieil air qui rappelle des souvenirs... une bonne odeur qui fait la même chose, sans qu'on puisse se rappeler de quoi exactement... toi, mon lecteur... et tant d'autres petites perles de rosée...
Parle moi donc des tiennes, si tu en as envie.
Pour ma part: Un chocolat chaud à la main installée au fond de mon pouff... Entrer dans un hall sur-chauffé en hiver... Tenir mon chat dans mes bras...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton blog, je me retrouve pas mal dans ce que tu écris. Je repasserais :)
Merci d'être passée, tu es la bienvenue ^^
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