mardi 15 décembre 2009

Il était une fois.

Parfois, alors qu'on ne s'y attends pas, qu'on ne la cherche pas, elle arrive.
Et elle insuffle en moi des idées, un air de chanson, un sentiment, et termine par une pincée de motivation.

L'Inspiration. L'Imagination.

J'aurais voulu composer cet air qui a fait valser ma plume tandis que j'écrivais,
mais c'est là un talent que je n'ai pas.


Ça n'est sûrement pas joli, ça ne rime pas forcément, mais ça n'est pas fait pour.

Drôle de thème, drôle d'air. Drôle de texte. Mais texte quand même, et le voici:




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On pourrait croire que c'est un chat, un ours
Mais au fond on ne sait même plus
C'est l'histoire de cette vieille peluche
Qu'on a aimée, qu'on n'aime plus

Marquée par le temps et la vie
Les pleurs d'enfants et les sourires
Elle a perdu toutes ses couleurs
Mais a cette unique douceur
Que l'habitude et l'usure
Apportent au fur et à mesure




C'est l'histoire de cette petite peluche
Qui n'avait rien de particulier
Trouvée dans un vieux magasin
A côté d'un farfadet et d'une fée
Elle avait ces petits yeux noirs
Qu'on pouvait imaginer pouvoir voir
Mille et une choses fantastiques

Et puis on l'a oubliée
Sur le canapé du salon
Au pied de la chaise du bébé
Ou en danger sur le balcon
Car d'autres jouets sont arrivés
Rutilants et tellement brillants
Qui donc aurait pu se soucier
De cette boule de poils abandonnée

C'était la fin de ses aventures
Avec ses amis les pompiers
Terminée la course dans la p'tite voiture rouge
Car eux aussi ont été rangés
Oubliés dans un carton brun
Quelque part au fond du grenier

Compagnons oubliés, souvenirs effacés
Plus de câlins
De chagrins à consoler
Allez les peluches, au placard
Il n'y a plus d'enfants à amuser

Il est mort
Il n'existe plus
Le temps des silences
Remplis d'aventures
Quand l'enfant se laissait emporter par
Le vent des rêves, ce si beau pouvoir

Voler comme un oiseau
Parler aux animaux
Oublier
Le monde
Oublier
Les hommes
Oublier
Les problèmes de la vie
Les ennuis, les soucis
De tous genres

Rêver
D'un univers fantastique
Où les méchants deviennent gentils
Où les vilains loups ont peur des petites filles
Où l'on s'évade, où l'on s'échappe
Où le vent du bonheur
Nous emmène ailleurs
Où les arbres sourient, et les montagnes chantent
Et où les orages ne durent pas bien longtemps

Il est parti
Le temps des silences
Les temps des sourires
Des bonbons et des confettis
Des taches de chocolat et de confiture
Là où la vie
Semblait si jolie

La vieille peluche
S'est laissée emportée
Quelque part dans les nuages
Au pied d'un arbre à rêves
Où tout doucement
Elle s'est appuyée
A fermé les yeux
Pour se reposer


Ma petite peluche




 

 Moi je ne t'oublierais jamais...

 

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